Famille
Crises conjugales : erreurs à éviter, pistes à explorer (1/2)
On pense souvent à tort que pour être heureux en couple, il suffit de s’aimer. Que le seul fait d’avoir des sentiments l’ un pour l’autre permet de vivre harmonieusement et heureux durant toute une vie. Cela est utopique et idyllique, chaque couple passe obligatoirement par des crises, plus ou moins profondes, plus ou moins longues, pour des tas de raisons qui différent d’un couple à l’autre. Les disputes, chamailleries, incompréhensions et tensions sont inévitables lorsque l’on partage la vie d’un individu, que l’on vit ensemble sous le même toit parce qu’un couple est composé de deux individus différents, ayant des vécus, éducations, bagages différents…. Il faut faire avec les défauts de l’autre et accepter les compromis et concessions d’un côté comme de l’autre. Si La crise en réalité n’est pas un problème en soi, elle est même saine et nécessaire. Néanmoins, ce qui sera un réel problème c’est la façon dont les deux conjoints réagiront durant les crises conjugales. Il y a des comportements qui peuvent faire plus de mal que de bien et qui risquent, si l’on en n’a pas conscience, de pousser le couple à s’éloigner plutôt que rapidement retrouver la paix. Il y a des paroles […]
Crises conjugales : erreurs à éviter, pistes à explorer (2/2)
Nous avons vu dans la 1ère partie de cet article, les éventuelles erreurs à éviter ou à s’interdire en temps de crises afin de minimiser au maximum les dégâts de ces moments inconfortables dans nos vies. S’il y a des erreurs à éviter, il y a également des pistes à explorer. Chaque couple est différent car chaque être est différent et il se peut que ce qui marche pour certains ne marche pas pour d’autres. C’est ainsi que nous apprenons avec le temps à voir ce qui peut être utile de mettre en place dans notre couple comme ce qui n’est pas utile pour « nous ». Toutefois, il y a des pistes communes à tous qui peuvent peut-être devenir le début d’une solution, s’il plaît à Dieu… Revenir à Dieu et s’en remettre à lui Pas de meilleur remède que celui d’apprendre à se tourner dans les bons et mauvais moments, petits et grands bobos vers Celui qui a les remèdes! Invoquer ensemble ou séparément, revoir notre relation à Dieu et s’en remettre à Lui est sûrement la solution pour que les choses s’arrangent ! D’ailleurs, nous verrons déjà en notre for intérieur un réel apaisement si nous nous dirigeons vers […]
Statut juridique du divorce prononce par un juge non-musulman
Le principe est que le musulman ne doit se référer en matière de juridiction qu’à un juge musulman ou à une instance qui le remplace. En absence d’une instance judiciaire musulmane en dehors des pays musulmans, le musulman qui a conclu son contrat de mariage selon les lois de ce pays se doit d’appliquer la décision de divorce prononcé par le juge non-musulman, car en concluant son mariage selon ces lois non-musulmanes, il a accepté implicitement ses effets et notamment que ce contrat ne peut être dissout que par un juge. Ceci peut être considéré comme une délégation accordée par le mari, ce qui est juridiquement valable selon l’avis de la majorité des savants, même si ce dernier ne l’a pas formulé expressément, car l’adage juridique stipule que « Ce qui est convenu par usage est identique à ce qui fait l’objet d’une condition formulée ». « المعروف عرفا كالمشروط شرطا » Par ailleurs, l’application des décisions rendues par le pouvoir judiciaire, même s’il est non-musulman, est permis en vue de réaliser les intérêts, de repousser les préjudices et d’empêcher le désordre et l’anarchie, comme l’ont peut déduire des paroles de plusieurs savants érudits tels que al-‘Iz Ibn ‘Abd as-Salam, Ibn Taymiya et ash-Shatibi. […]
Participation du musulman aux funérailles d’un proche non-musulman :
Le devoir de bienfaisance et d’entretien des liens de parenté se confirme d’autant plus dans les moments de joie et de bonheur, et dans les moments de tristesse et de malheur dont les plus douloureux sont les occasions de mort qui réunissent les proches à la perte de l’un d’eux. Par nature, l’homme ressent le besoin d’exprimer ses sentiments envers le défunt auquel il est lié par un lien de parenté. D’après Abou Hourayra, que Dieu l’agrée, le Prophète (saws) visita la tombe de sa mère. Il pleura et fit pleurer ceux qui se trouvaient autour de lui. Il dit : « J’ai demandé la permission à mon Seigneur pour lui implorer le pardon, on ne me l’a pas accordé. Et j’ai demandé la permission de visiter sa tombe, on me l’a accordé. Aussi, visitez les tombes car ils font rappeler la mort » (rapporté par Mouslim, Ahmed, Abou Daoud, an-Nasa-y et Ibn Majah). Par ailleurs, l’islam appelle au respect de l’être humain, qu’il soit croyant ou incroyant, de son vivant et après sa mort. Al-Boukhari et Mouslim rapportent que le Prophète (saws) se leva pour les funérailles d’un juif. Lorsqu’on l’informa qu’il s’agissait d’un juif, il répondit : « Ne s’agit-il pas d’une âme ?! » Que dire […]