Fatwas : Obsèques et héritage
Participation du musulman aux funérailles d’un proche non-musulman :
Le devoir de bienfaisance et d’entretien des liens de parenté se confirme d’autant plus dans les moments de joie et de bonheur, et dans les moments de tristesse et de malheur dont les plus douloureux sont les occasions de mort qui réunissent les proches à la perte de l’un d’eux. Par nature, l’homme ressent le besoin d’exprimer ses sentiments envers le défunt auquel il est lié par un lien de parenté. D’après Abou Hourayra, que Dieu l’agrée, le Prophète (saws) visita la tombe de sa mère. Il pleura et fit pleurer ceux qui se trouvaient autour de lui. Il dit : « J’ai demandé la permission à mon Seigneur pour lui implorer le pardon, on ne me l’a pas accordé. Et j’ai demandé la permission de visiter sa tombe, on me l’a accordé. Aussi, visitez les tombes car ils font rappeler la mort » (rapporté par Mouslim, Ahmed, Abou Daoud, an-Nasa-y et Ibn Majah). Par ailleurs, l’islam appelle au respect de l’être humain, qu’il soit croyant ou incroyant, de son vivant et après sa mort. Al-Boukhari et Mouslim rapportent que le Prophète (saws) se leva pour les funérailles d’un juif. Lorsqu’on l’informa qu’il s’agissait d’un juif, il répondit : « Ne s’agit-il pas d’une âme ?! » Que dire […]